L’air est différent
1. L’air est différent – super fly mix – 4’02
2. Mes handicaps – 2’24
3. Le blues de l’homme unidimensionnel – 2’08
4. Faits divers – 3’09
5. Un jour, peut-être – 2’18
6. Déchirement – 2’52
7. Pourquoi – 1’10
8. Fixe – 3’18
9. Des choses – 3’52
10. Sans doute – 5’05
11. Cent ans – 2’52
12. Aveugle éclairé – 2’56
13. T’es belle – 2’55
14. Keskejefèmoi – 3’30
15. L’air est différent – indian groove (avec MUKTA) – 5’47
16. Cent ans « Version 99″ – 2’56
17. Le blues de l’homme unidimensionnel « Version 99″ – 2’07
L’air est différent
Tu me transgresses, j’effort, répété
pour te sortir de moi
Mon esprit t’éloigne
mais mon ventre te rappelle
Ma peau t’aime
ma bouche te donne
L’air est différent
Il en faut plus, pour qui m’étonne
c’est drôle, non, ça ne l’est pas
Faut-il que tu l’emportes avec moi
L’air est différent
La danse des oubliés, ne se chante pas
encore, encore, encore, qu’il faille
tu connais ces notes, que je ne connais pas
L’air est différent
Mes handicaps
Des tas d’handicaps
qu’il me faut surmonter
et des paires de claques
que je n’ai pas pu éviter
Est-ce à cause de mes lunettes
que t’as du mal à m’aimer
est-ce que mon coeur en miettes
ne te fait pas pitié
Des coups de matraque
que tu m’as joliment donné
et une vie patraque
qui manque de sécurité
Si j’étais homéopathe
me laisserais-tu t’embrasser
mais je ne suis que psychopathe
est-ce une raison pour m’éviter
Est-ce à cause de mes lunettes
que t’as du mal à m’aimer
ou sont-ce les questions bêtes
que je ne peux pas m’empêcher
de me poser
Le blues de l’homme unidimensionnel
J’habite à la périphérie d’une ville
à côté de ma maison, y’a des tas de maisons qui ressemblent à ma maison
Je roule dans une automobile
à côté de mon auto y’a des tas d’autos qui ressemblent à mon auto
Je bosse dans une tour où l’on s’empile
à côté de mon bureau y’a des tas de bureaux qui ressemblent à mon bureau
Le samedi à mon hyper je file
à côté de mon chariot y’a des tas de chariots qui ressemblent à mon chariot
On est tous pareils
mais on aime pas ça
c’est pour ça que des fois
y’en a un qui tire dans le tas
Faits divers
Moi j’aime les faits divers
on y voit des choses incroyables
qui se passent sur cette terre
vraiment c’est formidable
Elle est tuée par son mari
d’un coup de fusil
parcequ’il l’a surprise au lit
avec le fils qu’il avait eu lui même d’un premier lit
houlala, z’avez vu ça
Une jeune fille convainc son amant
d’assassiner ses parents
pour qu’elle hérite de leur fric
et qu’ils partent en Amérique
mais en fait les parents sont toujours vivants
ils portent plainte, leur fille est prison ils sont marrons
houlala, z’avez vu ça
Il est RMiste, il gagne au Loto
il part à Saint-Trop, s’achète une moto
il laisse sa copine dans la dèche
elles est enceinte, au chômage, sans un flèche
houlala, z’avez vu ça
Faut dire que je m’ennuie, du soir au matin
car dans ma vie, il ne se passe rien
alors je lis Détective et Voici, et puis mon quotidien
et de voir tous ces gens qui ont des ennuis, ça m’fait du bien
Un jour, peut-être
S’il faut toujours se contenter de ce que l’on est
pourquoi ne pas espérer être ailleurs
S’il faut toujours se contenter de ce que l’on fait
pourquoi ne pas rêver d’une vie meilleure
Un jour, peut-être,
le bonheur, l’argent, la chance, le désir
Si la vie que l’on a est tracée dès que l’on naît
il est trop tard pour renaître ailleurs
Si de la vie qu’on me propose rien ne me plaît
je n’ai plus qu’un espoir, non, je n’ai pas peur
Oh la belle vie, la belle vie
Un jour peut-être
Déchirement
Tu n’as que 16 ans
et ton rire provoque
un déchirement
entre la mer et le roc
Mon désir se brise
vague après vague
sur la raison admise
de mon naufrage
Je sais je dérive
je me sens m’approcher
enfin de l’autre rive
où tu m’attends cachée
Tu me lanceras
un regard en coin
qui dès lors me fera
manger dans ta main
Comme un chien docile
je te suis partout
à un mouvement de cil
je tombe à genou
Quand j’y pense je sais
que je suis ridicule
mais dès que tu te tais
je deviens minuscule
La raison qui me quitte
s’amuse de moi
si je m’approche trop vite
tu me repousses déjà
Je m’enfonce je le sais
dans des sables mouvants
tant pis, je bougerai
tant que je suis vivant
Pourquoi
Pourquoi tant de dépense quand la vie est si chère
Pourquoi tant de romance pour l’amour éphémère
Pourquoi tant de chaussures sur le bord des chaussées
Pourquoi tant de voitures le long des voie ferrées
Mais la question essentielle
pour laquelle j’implore le ciel
c’est pourquoi, pourquoi, moi.
Fixe
Je tremble, je te sens si fragile
j’ai peur, tu ne bouges pas d’un cil
tu me fixes
Je n’ai pas la conscience tranquille
c’est un moment très difficile
tu me fixes
Qui osera, je ne peux pas
et toi, ne veux-tu pas
Qui osera ?
Bien sûr, tu me détestes un peu
peut-être me voyais-tu plus vieux
tu me fixes
Je n’ai vraiment rien à t’offrir
n’avons nous rien à nous dire
tu me fixes
Qui osera, je ne peux pas
et toi, ne veux-tu pas
Qui osera ?
Faire le premier pas
Des choses
Des choses, jamais écrites
jamais pensées, jamais dites
des choses, que je n’ose
Des idées, jamais déflorées
pour éviter de se répéter
des idées pour impressionner
Tout est volé car tout a été dit
tout est copié tout est menti
tout est volé car il suffit
il suffit
Des gens, qu’on voit tout le temps
toujours les mêmes, même pas intéressants
des gens énervants
Et des comme moi, qui courent toujours
après Gainsbourg et Aznavour
des comme moi qui courent même pas droit
Sans doute
Si tu penses que l’homme n’est pas foncièrement bon, sans doute as-tu raison
Si tu penses que l’homme est foutu pour de bon, sans doute as-tu tort
Si tu penses que la vie ne vaut rien sans passion, sans doute as-tu raison
Si tu penses que notre destin s’améliore, sans doute as-tu tort
Si tu penses que je n’ai pas toute ma raison, sans doute as-tu raison
Si tu penses que tu n’en partages pas les torts, sans doute as-tu tort
Si tu penses un jour quitter ma maison, sans doute as-tu raison
Si tu penses un jour avoir du remords, sans doute as-tu tort
Si tu crois encore au père Noël, sans doute as-tu raison
si tu crois en la vie éternelle, sans doute as-tu tort
si tu crois aux anges dans le ciel, sans doute as-tu raison
mais si tu crois aux paradis artificiels, sans doute as-tu tort
Si tu ries en écoutant ma chanson, sans doute as-tu raison
mais si tu te moques de mes efforts, sans doute as-tu tort
si tu ne manques pas d’aplomb, sans doute as-tu raison
mais si tu te crois le plus fort, sans doute as-tu tort
Mais moi, je ne suis plus sûr de rien
j’aimerai bien, croire qu’un jour le bien
régnera parmi mes concitoyens
mais comment savoir ce que sera demain
Cent ans
Tu me veux dans ta vie mais tu ne sais pas
que je ne suis pas celui que tu crois
J’ai cent ans
je dors mal
fatigué, mon esprit est lent
je me sens lourd
je n’ai plus que mes souvenirs
pour m’éloigner du pire
Tu me prends dans tes bras tu me dis tout bas
que pour faire ton bonheur il n’y a que moi
et pourtant
si tu savais
comme le temps
pèse sur mes épaules
je vais tomber
aurais-je encore la force de t’aimer
J’ai cent ans
je dors mal
fatigué, mon esprit est lent
je me sens lourd
je n’ai plus que mes souvenirs
pour m’éloigner du pire
Aveugle éclairé
(Arielle Burgelin/Jérôme Rousseaux)
Des mots murmurés immobiles
qui dévoilent enfin le chemin
faveurs concédées sans mobile
aveugles éclairés
Des inclinaisons de nos lèvres
doucement chute le souffle divin
d’après confessions, de châteaux de rêves
aveugles enlacés
Nuit sur nos visages, et dans le sillage de nos regards
on se dévisage, du dedans nus dans le noir
Nos joutes amoureuses enfantines
quand nos peaux se touchent, sans pudeur
calment nos douleurs clandestines
aveugles éclairés
T’es belle
T’es belle, t’es belle, t’es tellement belle
t’es belle, t’es tellement belle que t’es top model
t’es belle, t’es belle, t’es vraiment belle c’est un fait
d’ailleurs c’est dingue de voir comment t’es faite, c’est la fête
T’as de belles dents, de beaux yeux,
de belles jambes, de beaux cheveux, c’est merveilleux
de beaux pieds, de belles mains,
de belles fesses, de beaux seins, c’est bien
à te regarder, y a rien à jeter
quand j’y pense, moi, j’ai rien de tout ça
mais c’est comme ça
T’es belle, t’es tellement belle qu’on te glace dans les magazines,
t’es tellement belle qu’on te fait vendre n’importe quoi, un jours des yaourts, un jour des blue jeans,
mais maintenant on te voit partout et même qu’on t’interviewe,
on te demande ton avis sur tout à ce point là c’est fou
T’as de belles dents…
à te regarder, y a rien à jeter
le problème c’est juste quand tu commences à parler, parceque…
:
t’es bête, t’es bête, t’es tellement bête,
t’es bête, t’es tellement bête que t’es top mots bêtes
t’es bête comme tes pieds, alors ils sont beaux tes pieds, mais ils n’ont pas de tête,
t’es bête, t’es bête et ça aussi, c’est un fait
à te regarder, y a rien à jeter
mais le problème c’est toujours quand tu commences à parler
c’est bête, c’est bête, nue t’es parfaite
mais nulle n’est parfaite
Keskejefèmoi
Tu me dis que je t’aime tellement que c’est gênant
Tu me dis qu’il te semble ne plus m’aimer comme avant
Mais qu’est-ce que je fais moi
pendant ce temps là
oui qu’est-ce que je fais moi
Tu me dis que tu peux très bien vivre ta vie sans moi
Tu me dis que tu connais des tas de types mieux que moi
Mais qu’est-ce que je fais moi
pendant ce temps là
oui qu’est-ce que je fais moi
Car je t’aime toujours
oui je t’aime d’amour/tous les jours
Mais l’amour entre nous n’a pas duré
c’est parce que nous l’avons trop consommé
nous aurions du en laisser de côté
pour des vieux jours, que nous vivrons séparés
Mais qu’est-ce que je fais moi
pendant ce temps là
oui qu’est-ce que je fais moi
Car je t’aime toujours
oui je t’aime tous les jours
Et quand est-ce que tu me quittes
qu’enfin nous soyons quitte
quand est-ce que tu me quittes
Textes et musiques : Jérôme Rousseaux
sauf « Aveugle éclairé » (Arielle Burgelin/Jérôme Rousseaux)
Ignatub Editions/Atmosphériques Editions
TRES BEAU;VOS MOTS M'ONT TOUCHEE EN PLEIN COEUR....MELANCOLIE-
cecile cary | 8 février 2010TRES BEAU;VOS MOTS M’ONT TOUCHEE EN PLEIN COEUR….MELANCOLIE-