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Je remercie le hasard qui

Mon amour
(Jérôme Rousseaux)

Claque la gueule aux années mortes
Aux années de guerre qui emportent
La chaleur des cœurs loin sous la terre
Où le bonheur meurt sans se défaire

Claque la gueule aux menteurs de tous bords
Aux salauds qui se moquent de ceux qui ont tort
De croire en un monde meilleur
Où les narcisses ne sont que des fleurs

Casse la gueule aux dealers de peur
Qui comptent sur les bombes pour faire leur beurre
Sur le dos des cocus qui n’aspirent plus
Qu’à un peu de confort, de viande et de cul

Casse la gueule aux années molles
Où chacun craint pour sa petite obole
Et va se terrer au fond de son trou
Où pourriront de dégoût les ragots les ragoûts

Mon amour…

Dans l’herbe
(Jérôme Rousseaux)

Ca y est nous quittons la triste banlieue
Et nous arrivons déjà chez mes vieux
Mon sang citadin soudain se détend
Et je peux enfin pour un court instant
Pisser dans l’herbe

Mes yeux remercient le ciel, les nuages
La douce prairie et la fleur sauvage
Quitter le mur blanc trop près du visage
Profiter vraiment du paysage
Pisser dans l’herbe

En évitant de tirer la chasse
Mon côté militant est en état de grâce
Et même sous la pluie mon air est radieux
Les eaux se marient et je suis un dieu
Pisser dans l’herbe

S’il y a de la neige je vais taillader
Le manteau Courrèges avec mon épée
Si j’ai bu des liqueurs, je ferai un p’tit rond
Mais si j’ai bu de la bière, j’écrirai mon nom
Pisser dans l’herbe

Sans doute les filles cachent-elles aussi
Des plaisirs futiles à nous interdits
Mais quoi qu’il en soit ici je remercie
Le hasard qui m’a donné un outil
Pour pisser dans l’herbe
Pisser dans l’herbe…

Le soleil chante
(Jérôme Rousseaux)

Je garde dans le goût
Une drôle de bouche
D’une fille en amande
Aux yeux un peu louches

Je garde dans la gratte
Un truc qui me tête
Rien à faire ça sacrément
Et ça me titille entête

Je voudrais l’essayer
Mais j’ai beau oublier
Son sourire mon cœur
A ravagé moqueur

Mais malgré tout, je me dis toujours d’essayer que…
Le soleil chante, les oiseaux brillent
L’herbe me sourit et la vie est verte

J’ai rêvé d’elle mon lit
Et j’ai trempé cette nuit
Ce matin au quel
Je ne voyais réveil

Et une fois dans le dos
J’ai cru la voir de rue
C’était ma voisine du boulot
Qui rentrait du dessus

Vraiment je perd la fille
A cause de cette tête
Cette situation fragile
Je suis tellement m’embête

Mais malgré tout…

Lourd, lourd
(Jérôme Rousseaux)

Ca me porte sur le système
Ces longs concerts de cithare
Vas-y donc toute seule si t’aimes
Mais si tu rentres aussi tard
Que l’autre fois s’il te plait
T’évites le style Led Zepplin
A 4 heures du mat, tu sais
Je vais pas te faire un dessin

Tu me portes sur l’amour
Et des fois ça pèse lourd, lourd…
Mais j’peux pas m’passer d’toi
Et puis j’emmerde, quand t’es pas là

Moi aussi j’ai mes manies
Qui te mettent les nerfs en pelote
Tu me traites de p’tite mamie
Moi, je trouve que tu radotes
Alors on s’fout sur la gueule
La vaisselle, les fringues, les grôles
tu te charges du scrabble
et je fais le discobole

Tu me portes…

ce matin j’ai vu l’voisin
qu’est-ce tu foutais dans sa voiture
j’vais lui faire couler l’raisin
ça f’ra des ronds sur ses rayures
non vraiment tu exagères
c’est clair ton truc c’est “j’examine
je mord, je console, je gère”
mais pendant c’temps là moi j’me mine

Tu me portes …

Que tu dis
(Jérôme Rousseaux / Amour Makouaya)

Tu m’as quitté, toi
Mais qui t’es, toi
Pour me quitter comme ça
Et cocooner avec ce con
Sans qui t’es plus
Qu’une carpe sur un balcon
Que tu dis, que tu dis…

Tu m’as jeté, toi
Mais moi je t’ai
Toujours dans la peau, dans les os
Même ma viande et mes oripeaux
En r’demandent de tes caresses, de ta tendresse
De p’tit oiseau
Que ma peau dit, que ma peau dit …

Tu m’as aimé, moi
Mais mes émois
De labrador laissent ton corps indifférent
Depuis que les bras d’or
Du méchant trois-quart aile du chardon
M’ont mis dehors
pardon
« you’re my baby » qu’il te dit, qu’il te dit, kilt dit…

Tu m’as déçu toi
Quoi qu’il en soit
J’ai su dès le début
Que l’issue du combat
Ne serait pas bonne pour moi
Et tu n’es plus là
Que mes yeux voient, que mes yeux voient…

Ce soir
(Jérôme Rousseaux)

Ce soir mon âme meurt
Tes tourments mon amour
M’ont démoli le cœur
Et mon corps seul encore court
Après ce reste de douleur
Qui remplissait l’air lourd
D’une illusion de douceur
Quand le bonheur était sourd

Ce soir toi, tu ris de mes pleurs
Tu dis que tu n’étais pas pour
Tous ces cadeaux toutes ces fleurs
Et là, au carrefour
Tu me laisses planté avant l’heure
Tout ballot tout balourd
Et comme je n’ai pas l’esprit globe trotter
Je piétine dans tes alentours

Non, ne soit pas cynique
Je n’fais pas du cinoche
Et si une mouche me pique
Je la glisse dans ma poche
Je la mets à l’abri
Je l’envoie au labo
Je te la rapatrie
Dès que j’ai la photo

Rassures-toi ma chérie
Je n’irai plus chez toi
Je vais quitter Paris
Retrouver mon patois
Mes petites habitudes
Et le seul habitant
De ma vieille solitude
Ma maison près de l’étang

Mais pourquoi cette colère ?
Je n’ai pas le choléra
Et qu’est-ce que vient faire mon père
Là dedans ha ça tu m’le paieras
Tu mélanges tout c’est dingue
Et tout cela n’est pas digne
De toi, oui, c’est une seringue
Et nous sommes sur un ring

Maintenant tu vas fermer
Tes yeux non je n’te ferais pas mal
Je t’emmène te reposer
Un étang, pour ça, c’est idéal

Pas question
(Jérôme Rousseaux)

La douceur du blanc calmait nos paupières
L’écho était sourd mais la terre
Sous le tapis glissant
Se cognait contre nos pas prudents

Pas question de s’étendre
Pas question de prendre le temps
Le soleil est bien trop tendre
Pour chauffer nos corps blancs

Nous avons repris le chemin
En callant nos pieds
Dans les traces d’humains
Et en espérant que l’été
Etait au bout de leurs mains

Pas question de s’étendre
Pas question de faire semblant
Il n’y a plus rien à attendre
Du jour finissant

Place Alfonse Chenal
(Jérôme Rousseaux)

Place Alphonse Chenal
Il n’y a plus la statue
De ce vieux général
Sur son cheval fourbu

Faut dire, depuis l’temps
Qu’il était là sabre au clair
Chargez ! avait-il l’air de dire
Mais ça ne suivait pas derrière

Entouré de tulipes, de primevères
Les enfants qui jouent à côté
Les chiens qui viennent pisser
C’est sûr il faisait moins le fier

Il a du finir par comprendre
Que la place Alphonse Chenal
N’était plus à prendre
Mais une place banale, dans une ville banale

De toutes façons le pépé
Ses méthodes étaient périmées
C’est plus comme ça qu’on fait maintenant
Y a des missiles intelligents

Alors avec son sabre
Qui ne tranche plus que le vent
Mieux valait devenir raisonnable
Et admettre qu’on a fait son temps

Mais bon, moi, je vais attendre encore un peu
Des fois que t’ais changé d’avis
Cette place quand même c’est toi qui l’a choisit
Alors si tu m’aimes encore un peu
Viens ! Tiens, il pleut ! Bon ben… tant pis !

Les hommes
(Jérôme Rousseaux)

Les hommes s’étonnent de la douleur du temps
Ils assomment leurs peurs
Dans de petits verres de blanc

Les hommes fredonnent des souvenirs d’enfants
Ils pardonnent vraiment
Ou préfèrent faire semblant

Les hommes abandonnent leurs Babylone et pourtant
Ils s’endorment en pensant
A un automne blanc

Les hommes bricolent des étendards flamboyants
Ils bastonnent les idoles
Dans des stadium géants

Les hommes ces tonnes
Les hommes fredonnent
Les hommes déconnent

Les hommes déconnent du fond de leurs divans
Ils bétonnent en rotant
Les plages et les étangs

Les hommes s’affolent au détour des courants
Ils pilonnent le vent
D’inutiles slogans

Les ventres des ministres
(Jérôme Rousseaux)

Les ventres des ministres ondulent sous la fièvre
Pendant que les boucs émissaires se mettent au vert
Il oscille entre le désir et la raison
Il se demande si le Mexique ne serait pas la solution

Les arrières pensées coulent à flot dans son dos
Les jeunes moustiques vrombissent sur l’eau
Et ses yeux fatigués ne distinguent plus très bien
Ce qui tient du trucage, du hasard ou du divin

L’ombre du modèle s’est effilochée
Sous les coups de butoir de la réalité
Et le pouvoir n’est plus qu’un drôle de jeu
Qui calmera la douleur en attendant les aveux

Dépité sans étiquette
J’ai mis l’éthique sous la moquette
Et en attendant ma démission
Je préfère être sans opinion

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